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Cette histoire sort tout droit de mon imagination. Aucun personnage n’est tiré de la réalité.

 

Résumé de ce chapitre, le I:

La mère de Régi emmène celle-ci à un internat très, très strict, avec un mode de vie très à l’ancienne… Mais Régi se rendra vite compte que cet endroit est là pour l’aider…

Je suis dans la voiture avec ma mère. Elle me dit:

  • Sur leur site internet, ils disaient qu’à la moindre sottise, vous seriez battus! Et je l’espère bien! Ça t’apprendra à te tenir à carreaux, sale môme, va! Ah! Voilà on arrive! C’est parfait! Les murs de cet internat sont tous noirs, ce qui prouve qu’il va être excellent pour toi, ma fille! Ton père et moi auront enfin le temps de passer des moments tranquille sans une salle petite gamine qui ne sait rien à la vie!
  • Mais pourquoi y-a-t-il des tags sur les murs?
  • Des tags?! Ils ont dû être faits aujourd’hui, et on n’a pas dû retrouver les coupables; mais je t’assure que quand ils les retrouveront, ils seront mit un mois – et encore – au cachot!
  • C’est vrai?!
  • Et oui ma p’tite!

On arrive devant de grosses grilles noires. Six gardes sont devant, eux aussi en noir. Quand ils nous voient arriver dans la voiture, les cinq plus à droite lèvent leur main droite pour nous dire de nous arrêter. Le garde le plus à gauche sort un talkie-walkie. Un homme en costume noir à cravate grise arrive derrière les grilles encadré de deux gardes du corps, eux aussi, tout en noir. Ils ouvrent les grilles et le grand monsieur nous fait entrer dans la grande cour. C’est impressionnant la différence entre ma mère et ce monsieur (1,68 m pour ma mère contre, je dirais, 2,15 m pour le monsieur).

  • Bonjour. Bienvenue à l’internat de recadrage pour enfant en difficultés, nous dit-il d’une grosse voix un peu forcée.
  • Bonjour, répondit ma mère.

Moi, je ne dis rien, ça me fait peur.

  • Venez dans mon bureau et donnez la valise à l’un de mes gardes du corps.

Il nous fit entrer dans un bureau sombre.

  • Asseyez-vous (…) Quelle âge as-tu, gamine?
  • Douze ans.
  • Comment t’appelles-tu?
  • Régi.
  • Sais-tu ce que veux dire ton prénom?
  • Salle petite gamine…
  • Parfait! Madame, qu’à fait votre fille pour mériter de venir ici?
  •  Depuis qu’elle est toute petite, nous somme obligés de lui donner des coups tellement elle est insolente! , (je vis que le monsieur me regardait du coin de l’œil avec une pointe de pitié). Mais ça à vraiment commencé quand elle a eu dix ans. Elle disait qu’elle avait atteint l’âge majeur et elle a commencé à se révolter! La première bêtise qu’elle a faite, c’est le jour de ses dix ans où elle a dû rester enfermée dans sa chambre; on l’avait enfermée à clef. Elle a jeté la grosse pierre qu’elle mettait pour tenir sa porte ouverte contre celle-ci et l’a cassée. Pendant toute l’année elle à collé des dessins et des photos d’elle avec des bleus sur tous les murs de sa chambre. Quand on les a tous arrachés le jour de ses onze ans, elle à tagué ses murs la nuit avec des bombes de peinture que lui avait donné un copain et elle à écrit « Je suis la plus forte! ». Tout le long de cette année, elle a tagué les murs de la maison en nous insultant. Le jour de ses douze, le 5 juillet, on lui a expliqué qu’elle allait venir dans cet internat. Jusqu’à maintenant, elle n’a pas arrêté de donner des coups de pieds partout où elle passait!
  • D’accord… J’aurais besoin de votre signature, madame, sur ce papier.

Ma mère signe. Cet homme n’a pas l’air si méchant que ça.

  • Eh! Gamine! Toi aussi tu dois signer!

Logiquement, je lis déjà ce qui est écrit.

  • Et sans lire!
  • Mais je ne suis pas d’accord! C’est pas juste si je me fais battre si je fais tomber un stylo!
  • Tais-toi et signe!

Je signe à contrecœur. Finalement, ce monsieur est assez antipathique!

  • Madame, je m’occupe de votre fille. Vous devrez revenir le weekend prochain, avec ou sans votre mari, pour voir comment votre fille c’est intégré et pour signer d’autres papiers. Merci beaucoup madame! A bientôt!
  • Au revoir monsieur.

Le monsieur nous fait sortir du bureau. Le garde qui avait prit ma valise est de retour. Ma mère fit semblant de me faire un bisou et me dit:

  • A bientôt jeune fille! Je serais enfin tranquille à la maison alors que toi, tu souffriras! Ha! Ha! Ha!

Elle ouvrit la porte du grand bâtiment et remonta dans la voiture. Le monsieur me prit par le T-shirt et m’emmena dans le couloir sombre. Mais dès le premier virage, tout s’éclaircit! Les murs étaient pleins de tags colorées; les portes étaient recouvertes de graffitis et de dessin avec deux, trois, quatre, même cinq prénoms sur des étiquettes en or. Le monsieur m’avait lâché. Il avait enlevé sa veste noire qui avait laissé place à un T-shirt avec des smileys dessus et son pantalon noir brillait de strasses multicolores. Il me dit:

  • Bienvenue dans le CUSED ou si tu préfère, le C-U-S-E-D: Centre Ultra Secret pour Enfants en Difficulté. T’inquiète Régi! Tout ce que l’on met sur notre site est faux! C’est juste pour « sauver » des enfants comme toi, qui ont des difficultés avec leurs parents ou qui n’ont ni père ni mère. Moi c’est Sam! Ici, tu es libre. Tu fais ce que tu veux! Viens je vais te montrer ta chambre. Pour l’instant, il n’y a que des anciens donc tu vas être toute seule dans ta chambre. Mais quand tu auras sympathisé avec des nouvelles – ou des anciennes! – on pourra vous mettre dans la même chambre.
  • D’ac’.

Je me suis vite détendue et me suis lâchée.

Sam m’emmène voir ma chambre. Sur la porte, il y a déjà une étiquette en or avec dessus écrit « Régi ». Mais la porte est encore toute blanche; ce qui fais bizarre avec ces milliers de couleurs autour de nous. Sam prend une clef argenté – à laquelle est accrochée une étiquette « Régi » – et la glisse dans la serrure. La porte blanche s’ouvre. Il me fait rentrer en premier. Tout autour, c’est blanc: les meubles, les murs, les portes…

  • Pourquoi tout est blanc?
  • Pour la même raison que ta porte et blanche!
  • Ça veut dire qu’il faudra que je peigne tout ce qui est dans ma chambre?
  • Pas du tout! Pour les fauteuils et le canapé, tu pourras les recouvrir de tissus que tu achèteras dans le petit marché dans la grande cour.
  • Mais je n’ai pas vu de marché dans la grande cour!
  • C’est parce qu’elle est cachée de l’autre côté du bâtiment!
  • Et je n’ai pas d’argent de poche… Même pas d’argent du tout, d’ailleurs!
  • C’est normal! Tu payerai – si on peut dire ça –  avec des points que tu gagneras à chaque cour. Pour les murs, et les portes, soit tu peux les tagués, soit tu peux les peindre. Mais attends déjà de voir avec qui tu partagera ta chambre avant de tout peindre.
  • Ok.
  • Bon, passons à la visite de la chambre. On rajoutera un lit ou deux quand tu auras choisis ta ou tes partenaire(s). La première porte, c’est la salle de bain avec baignoire et lavabo. La deuxième porte c’est une petite cuisine avec une table sachant qu’il y a déjà une cantine. Quand tu mangeras dans ta chambre, tu devra payer ta nourriture. Quand je dis payer, c’est toujours avec tes points, jamais avec du vrai argent. La troisième porte, c’est les WC. Si tu veux changer la cuvette, celle ci, tu ne peux pas la modifier; il faudra que tu t’en achète une exprès, soit à peindre, soit faite  pour qu’on lui donne une forme. Enfin, la quatrième porte, c’est une petite pièce où tu peux ranger toutes tes affaires et tu as aussi une armoire où tu peux ranger tes habits.
  • D’accord. Super.
  • Sur ce mur tu as ton emploie du temps que nous changerons la semaine prochaine quand tu commenceras tes cours. Donc, comme tu peux le voir, demain, à dix heures, tu vas dans la salle n°34 pour qu’on vous explique le fonctionnement du Centre. Tu trouveras la salle grâce à ce plan qui est dans ta chambre ou à des panneaux, et si ça ne te suffit pas, pour les premier jours, tu peux louer un GPS au marché.
  • Mais je n’aurai pas de points puisque je ne prendrais pas de cours!
  • Ah oui! J’avais oublié! Quand on est nouveau, on reçoit 2500 points pour commencer. Tiens; les voici.
  • Merci! Mais… c’est une carte!
  • Tes points s’enregistrent au fur et à mesure automatiquement dessus. Pour payer, tu devras la passer dans une machine faite exprès.
  • Ok.
  • Bon! Je te laisse. Si t’as besoin de moi, il y a un téléphone là-bas, mon numéro c’est 000 000 000. Le tiens c’est 537 258 291. Et tiens, ta clef.
  • D’accord, merci.

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