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En tant qu’élève en terminale STD2A (Sciences et Technologies du Design et des Arts Appliqués), nous devons réaliser des projets « type bac ». Ces projets se présentent sous la forme d’un verbe d’action, ici « JOUER », accompagné d’une problématique, ici « Quelles pratiques ludiques peut-on mettre en place pour développer un projet en design et métier d’art? » Le sujet est accompagné de 3 documents en rapport avec le thème, que nous devons analyser pour ensuite choisir une incitation qui guidera notre cheminement créatif afin de proposer entre 3 et 5 hypothèses de design. Lors du bac, nous ne pouvons rendre que des feuilles d’imprimante format A4 et l’épreuve se déroule en 4 heures. Pour ce projet, comme ce n’est pas un vrai bac blanc, nous avons eu plusieurs séances pour le réaliser, et nous n’avons dû proposer qu’une seule hypothèse, mais beaucoup plus approfondie que dans un sujet type bac. Il a fallu rendre une maquette avec le projet.

Pour ce projet, j’ai donc commencé par une planche d’analyse de la problématique ainsi que l’analyse des 3 documents : « L’archipel tonique » de Matali Crasset, « Wallpaper Games » de 5.5 Designers et un design d’objet de Alma Sledhoff.

Ensuite, je suis passée au cahier des charges et à l’analyse de l’incitation que j’ai choisie « Jouer avec les échelles ». Dans le cahier des charges, il faut expliquer le contexte, expliciter le lieu, la cible, la date, la durée du dispositif, les objectifs du projets, les contraintes. Il est bien aussi de pouvoir citer des références personnelles en rapport. Le but tout au long du projet est d’essayer de faire le plus de croquis possibles afin de penser par le dessin.

Après la phase d’analyse, je suis donc passée à la phase créative. J’ai donc commencé par montrer mon cheminement créatif à l’aide de croquis pour développer mon hypothèse et montrer d’où elle vient. Mon projet est de créer une aire de jeu pour enfants au Musée Océanographique de Monaco, sur le toit. Elle leur permettra d’apprendre tout en s’amusant puisque les musées peuvent vite devenir ennuyants et inintéressants pour les jeunes enfants qui ont un temps de concentration et d’attention très court puisqu’ils ont besoin d’être stimulés constamment. Cette aire de jeu prendra la forme de deux grosses méduses, qui sont des animaux qui peuvent faire peur puisqu’ils piquent, afin de familiariser les enfants avec pour les dédiaboliser. On peut monter et descendre des méduses via des toboggans, des escaliers, des rampes, des échelles, des murs d’escalade…

La planche suivante est une planche d’approfondissement, dans laquelle je rajoute des détails et affine mon idée de départ.

Et enfin la dernière planche d’approfondissement, qui est une vue d’ensemble du dispositif final, avec dans le coin une visualisation de la maquette avec un détail des matériaux.

Voici donc la maquette, que j’ai réalisée à l’aide de demi-sphères en plastique mou que j’ai recouvertes de pâte à modeler séchant à l’air libre. J’ai décidé de représenter la plus grosse des méduses ouverte car l’intérieur était intéressant. La plupart des éléments sont faits en pâte à modeler et peints avec de l’acrylique. Le support au sol est du carton plume sur lequel j’ai dessiné avec des Posca les tentacules des méduses au sol. Pour les méduses au sol, j’ai découpé dans de la mousse des formes arrondies que j’ai peintes. Les tentacules des 2 méduses dans les airs sont faits de papier crépon. Enfin, les petits grouillots (bonhommes permettant de se représenter l’échelles) représentent des enfants et sont découpés dans du papier noir. Le tout a tenu par je ne sais quel miracle (la colle forte et la colle chaude sûrement).


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