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J’étais toute chamboulée en rentrant à 16h dans notre chambre avec Mélisse… Celle-ci me demanda :

  • Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
  • Et bien… Tout à l’heure, à la fin du match, la main de Jim est restée plus longtemps dans la mienne que dans celle des autres et pendant ce temps, il me regardait comme si…
  • Comme si… ?
  • Ben comme si voilà quoi !
  • T’es sure que ta phrase est française, là ?
  • Mais c’est le même regard qu’une fille a fait à un garçon une fois pour lui faire comprendre qu’elle l’aimait mais ça ne doit pas être la même signification chez les garçons, c’est pas possible !
  • Qu’est-ce qui est impossible ?
  • Que Jim m’aime !

Mélisse soupira en levant les yeux aux ciel et en croisant ses bras sur sa poitrine et dit :

  • Mais qu’est-ce que tu raconte encore comme connerie ?! Pourquoi est-ce que ce serai impossible que Jim t’aime ?
  • … Je sais pas…
  • Bah voilà ! Alors arrête de raconter n’importe quoi !

Elle se jeta sur le lit et dit :

  • ‘Y a d’l’amour dans l’air !
  • TAIS-TOI !!!!

Et je lui balançai un coussin à la figure en rigolant.

Aujourd’hui nous sommes mercredi et en sortant d’un des cours dans le couloirs, nous avons entendu quelqu’un courir. Nous nous sommes retournées pour voir Jim, tout essoufflé s’arrêter à côté de nous. Il dit :

  • Régi, je peux te parler deux minutes ?
  • Euh…

Je ne savais plus quoi faire et mon regard suppliait Mélisse de m’aider. Elle dit :

  • Allez t’inquiète pas ! Je ne t’en voudrait pas de m’avoir faussé compagnie pendant deux minutes ! Vas-y !

Et elle me poussa doucement en avant. Quand Jim était sur le point de me rejoindre, elle lui chuchota à l’oreille mais suffisamment fort pour que je l’entende : « Fais doucement avec elle, sinon elle risque de faire une crise cardiaque ! ». Puis elle éclata de rire suivie par Jim. J’ai alors croisé les bras en essayant d’avoir un air fâché, mais en voulant faire un faut toussotement, j’ai éclaté de rire avec eux. Mélisse avait réussi à me détendre ! Jim me prit alors par la main et m’emmena un peu plus loin dans le couloir et me dit :

  • Je ne sais pas trop comment te le dire mais je pense que tu sais ce que ça sera…
  • Si je peux t’aider à trouvé un produit pour faire disparaître Anaïs, tentai-je timidement.

Il souri et répondit :

  • Oh oui avec plaisir ! Mais ce n’est pas ce que je voulais te dire…

Je vis du coin de l’œil que Mélisse nous regardait et elle me souri. Jim continua :

  • Je voulais te dire que je me suis rendu compte que je t’appréciais. Mais ça, je m’en suis vraiment rendu compte quand tu m’as aidé à me relever pendant le match hier…

Oui j’avais oublié de vous dire qu’hier, pendant le match, sans le faire exprès, j’avais poussé Jim et l’avais donc fait tombé. Après ça je me suis excusée et lui ai tendu la main pour l’aider à se relever. Il continua :

  • Et donc.. voilà… Je pense que tu as compris maintenant… je ne te demande rien, hein ! C’était juste pour que tu sache mais ne t’inquiète pas si tu n’éprouve pas la même chose, ce n’est pas grave du tout, hein ! C’est ton choix ! Juste j’aimerai savoir… Tu peux réfléchir si tu veux, bien sur ! Tu as tout ton temps pour me le dire.
  • Euh… je… je sais pas… Je ne m’attendais pas à ce qu’il vient de se passer… Je dois réfléchir mais… merci !

Je ne sais pas pourquoi je lui ai dis merci mais bon… Je lui ai souri, les joues en feu, toute gênée et nous sommes retournées vers Mélisse qui nous attendait avec impatience. Elle nous dit :

  • Ça fait « légèrement » plus de deux minutes que vous parlez mais je ne vous en veut pas… Alors ?

Jim lâcha ma main – qu’il avait gardé dans la sienne pendant tout ce temps – et nous dit en se remettant à courir :

  • A tout à l’heure !

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