Le soir, on s’est tous assis en rond autour d’un feu de camp sur lequel grillait des brochettes de légumes de ce monde parallèle et de cuisse de lapin. C’était délicieux ! En suite, on a eu le droit à des marshmallows grillés. Ensuite, les trois animateurs nous ont chanté des chansons dans un langage bizarre. J’adore cette ambiance, dans la nuit , autour d’un feu de camp, en écoutant des chants mystérieux et les tentes qui nous attendent pour aller nous coucher… Vers 23h00, Jo nous a dit :
- J’espère que vous avez aimé cette soirée et que vous allez bien dormir cette nuit. Je sait que ces chants dans un langage inconnu vous ont intrigué. Justement, demain ou après demain, vous aurez un cours avec Sabrina que vous aurez toute l’année et qui va vous apprendre cette langue et qui va vous expliquer d’où elle vient. Bien. Romain, Sofia et moi nous dormirons dans la partie éclairée du camps. Si jamais vous avez un problème, venez nous voir. Allez, bonne nuit et à demain !
Nous retournâmes dans notre tente où nous attendaient deux gros matelas de mousse – qui, visiblement, ne poussait qu’ici – avec une couverture en laine chelou.
Vers 3h30 un léger craquement de branche me réveilla. Puis, à travers la toile de la tente, je distinguais une faible lueur de lampe torche. Alors, dans le faisceau de la lampe, une ombre agrandie par la lumière se dessinait sur la tente… C’était très flippant, je peux vous le garantir ! Je réveille Mélisse et nous nous dirigeons vers la sortie. Je la sentais trembler pendant qu’elle me tenait la main. Pour l’encourager, je lui murmure :
- Allez, c’est comme la femme qui voulait ouvrir la porte, tu te souviens ? Celle qui cherchait Adèle et Romain à cause de leur parents qui sont agents secrets ou un truc comme ça.
Nous nous cachâmes derrière un petit buissons en essayant d’être les plus discrètes possibles. Malheureusement, Mélisse tremblait tellement qu’elle fit bouger le buissons. Et quand l’homme se retourna, je vis le prof de missions dans le monde parallèle des ados de 13 à 15 ans. Quand il nous vit il sourit d’un air gêné.
- Bonsoir jeunes filles ! Que faites-vous là à une heure pareil ?
- C’est plutôt nous qui devrions vous poser la questions, dit Mélisse.
Elle tremblait moins d’un coup. Je pense qu’elle en voulait au professeur de l’avoir fait flipper pour rien. Mais j’avais quand même quelques soupçons. Il répondit, embarrassé :
- Et bien… Je, je venais venais vérifier si tout se passait bien…