Jo a fait le guide pendant 1 h et demie; puis nous sommes retournés au camps. Mais Jo ne nous avait pas tout dit :
- Nous allons passer la nuit dans le campement. Je vais donc vous distribuer un petit sac « camouflage » (comme notre car) dans lequel vous allez mettre toutes vos affaires « indispensables ». Nous allons donc réemprunter le passage une seconde fois et une troisième fois.
Il nous distribua les sac en forme de sac de course comme on nous donne dans les super-marchés. Une fois dans notre suite pour récupérer nos affaires, je dis à Mélisse :
- Je n’ai pas forcément envie de partager ma chambre avec Anaïs !
- Pfff… Et tu crois que moi j’ai envie ?
- Non mais bon…
- Ben laisse faire et tu verras !
Elle m’embrassa sur la joue puis elle sortit avec son sac à la main. Nous passâmes dans le portail et encore une fois, je ne pus m’empêcher d’ouvrir des yeux émerveillés ! Il y avait déjà un petit cercle d’élève agenouillés dans l’herbe au pied d’un gros arbre à côté du campement. Quand les trois derniers élèves sont arrivés, le professeur nous dit :
- Chaque groupe d’élèves aura une tente. Le groupe d’élève est déjà fait car vous serez avec le ou les élève(s)qui sont dans votre suite. Je vais vous distribuer les tentes. […] Bien. Maintenant, vous allez les monter tous seuls à l’emplacement que vous voulez mais dans le secteur du campement, sans mon aide. C’est partit.
Pour Mélisse et moi, ce n’était pas difficile ! Elle avait déjà campé pleins de fois, j’adorais construire des abris et notre seul critère, c’était d’être loin d’Anaïs ! C’est la tente d’Anaïs qui s’est montée la première ! En même temps, Jim et deux autres garçons les aidaient ! Dans la tente de la peste, il y avait deux autres filles de notre âge mais qui, comme Anaïs, faisait beaucoup plus mature : les deux avaient mis une bonne couche de mascara, de phare à paupière et de rouge à lèvres; la brune avait pleins de mèches rouges et la blonde avait le bout des cheveux roses. Mais nous avons terminé de monté la tente en deuxième, ce qui est comme si on avait gagné puisque les premier ont triché. Quand tout le monde fini il était déjà 16 h et nous avions oublié de déjeuné ! nous avons donc mangé un sandwich beurre/saucisson/cornichons. Après, un homme et une femme sont sortis du camp et ont rejoint Jo. Celui-ci nous a dit :
- Avec l’aide de Romain, à ma gauche, et celle de Sofia, à ma droite, je vais vous aider à vous familiarisé avec vos engins. Devant chaque arbre il y a un engin. Vous allez donc vous placez devant l’arbre qui vous « appartient ».
Mélisse et moi nous sommes mises devant l’arbre « moto ». C’est Sofia qui est venue nous voir.
- Alors, vous êtes […] 5. Je vous apporte les motos.
Elle revint quelques instants plus tard avec un long chariot avec une vingtaine de motos dessus. Elle pédalait comme sur un vélo.
- Alors, normalement, faut attendre d’être adulte pour conduire des motos… Mais ici, on vous laisse beaucoup plus de liberté ! Alors voici pour toi… Mes la béquille si tu n’as pas envie tenir, car elle est lourde ! […] Alors, le tableau de bord n’est pas difficile à comprendre ! Alors, regardez…
Sofia disait beaucoup de fois « Alors »… Mais je penses que vous l’aviez remarqué !
Une vingtaine de minutes plus tard, la moto n’avait plus aucun secret pour nous !
- Alors, nous vous avons préparé un parcourt mais personne ne se moque d’une personne si elle n’y arrive pas. Est-ce bien compris ?
- Oui Sofia, répondîmes-nous en cœur.
- Ok. Alors, Régi, tu veux bien commencer ?
- Euhhhh…
J’ai déjà eu ma dose ce matin pour le portail et en plus, d’où connaissait-elle mon prénom ?! Même si Mélisse le cachait, je savait qu’elle était morte de rire (ce devait être ma tête !).
- Euh, ‘chais pas…
- Bien, alors ça veut dire oui. Alors, y a un slalome, des bosses, des obstacles et à un moment tu seras obligée d’appuyer sur URGENCES.
- Mais ce sera quand ?
- Tu verras…
J’ai enjambé la moto et ai démarré. Les slalomes n’étaient pas bien durs ! Je me sentais tellement bien les cheveux au vents ! J’ai même fais un salto sur un tremplin ! C’était vraiment magique ! surtout dans ce décors ! J’avais différentes sortes de sol… Mais j’ai commencé à me méfié quand la forêt devint plus sombre. Pour le coup, là, je flippais ! Un truc apparut devant moins avec ben… gros truc noir en plein milieu de… ben sa figure, si on peut dire ça… J’ai sursauté et, mon doigts à glissé et appuyé sur le bouton « URGENCES ». Une voix me dit :
- Bravo Régi ! Tu vois que tu as su quand appuyé sur URGENCES. Maintenant tu peux revenir !
C’est alors que je me rendis compte que c’était la voix de Sofia et qu’elle me parlait depuis la haut-parleur !
Quand je suis arrivée près du groupe, j’ai fais un magnifique dérapage ! J’ai vu que Anaïs me regardait et quand elle a vu que tout le monde m’applaudissait, elle a croisé les bras et a tourné la tête pour aller dans les bras de Jim qui la repoussa ! C’était hilarant ! Personne n’a compris pourquoi je m’étouffais de rire juste après mon dérapage !
Pas de casque à moto ??!!
Si ! Dans un des chapitres je dis qu’elles voit le « GPS » par la visière. Mais c’est juste que là j’ai oublié de préciser… 🙂
Vraiment Clara tu n’a pas finit de impressionné…….. T’es talent écrivaine son incroyable!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci beaucoup !