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A partir de ce chapitre, ce n’est plus le rêve que j’ai fais, c’est une suite que j’ai inventé. Bonne lecture!

3. Je rejoignis Louna devant le buisson de Bécarres. Alors elle me montra une chose de son doigt. Je vis des géants ciseaux aux lames en métal bien luisantes et aux anses noires. Je touchai la lame froide et lisse. Soudain, les ciseaux s’élevèrent dans les airs. Ils s’ouvrirent et se refermèrent. Ils continuèrent coupant ainsi l’air. D’abord, je ne vis rien. Puis, je vis le décor bleu et violet coupé bien droit et, derrière, un décor rouge, orange apparut. Mais ce devait être juste un truc en carton ; je veux dire par là qu’on ne pourrait aller dans ce monde qui n’était qu’une image. Nous restions plantées devant. Quand les ciseaux eurent bien tout coupé, ils pointèrent leurs lames en direction de l’image de feu. Comme nous ne bougions toujours pas, avec leurs anses noires, ils nous poussèrent gentiment les fesses. Nous passâmes donc dans ce monde de feu. Nous nous retournèrent vers les ciseaux qui avaient retrouvé leur place.

4. Soudain, une épingle avec une boule rose au bout recousu le décor pour qu’on ne puisse plus aller dans le monde bleu et violet. Nous avançâmes donc. J’arrivai devant une géante cerise grosse comme ma tête (ou celle que l’on met dans les salons). Je touchai la cerise, elle était molle. Comme c’était mon fruit préféré, je la goûtai. C’était délicieux ! Louna croquait de l’autre côté. Dans ce monde, il faisait chaud comparé à l’autre où il faisait très froid. Nous arrivâmes devant un arbre aux feuilles de flammes. Bizarrement, les flammes ne dégageaient pas de chaleur. Nous grimpâmes. Mais le tronc de cet arbre était creux. Cette fois, je n’avais pas envie de me retrouver encore dans un tuyau obscur. Mais pourtant, tout au fond, tout en bas, au bout, il y avait un peu de lumière. Peut-être était-ce le vrai monde des humains. Mais je n’osais pas, au cas où ce n’était pas ça.

5. Tout à coup, Louna me poussa dans le trou du tronc pour descendre juste après moi. J’arrivais dans un monde cette fois tout vert, plein de végétation. Je dis à Louna : « Mais ça ne va pas ?! Qu’est-ce que tu as fait ?! » « Il fallait bien qu’on sorte de ce monde feu ! Il faisait terriblement chaud ! ». Nous avançâmes à petits pas. Soudain, une voix de petite fille se mit à pleurer. Louna s’écria : « Tina ! ». C’était sa sœur ! On les avait retrouvées ! Enfin ; presque ! Il fallait encore chercher dans tout ce bazar de plantes ! « Cet horrible monsieur doit être en train de leur faire du mal ! Vite ! Suis-moi ! ». On courrait à fond la caisse ! Les branches qui lui fouettaient le visage ne lui faisaient pas mal. Moi, je ne faisais que m’étaler à cause des racines! Alors, sur un tapis de mousse végétale, nous vîmes quelque chose d’épouvantable…


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