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  • Il… Il me regardais avec des yeux si suppliants, et… Il essayait de tenir mes main dans les siennes mais il n’y arrivait pas! Il était si faible… Il tremblait de tout son corps! Et puis, d’un coup, tout c’est arrêté! Il n’a plus tremblé, ses mains sont retombées sur le sol… Je me suis laissée mourir à côté de lui… Mais quelques instants plus tard, je me suis réveillée! Tandis que lui, il dormait toujours! Je compris alors que je m’étais juste évanouie alors que lui, était mort et que je ne le reverrai plus jamais…
  • D’accord madame. Votre mari était-il stressé juste avant de partir?
  • Oui! Il m’a dit, pendant qu’il se préparait qu’il savait qu’il allait y avoir un problème. Je me suis contentée de rire mais j’aurais dû lui demander comment il savait! Mais quand on est arrivés dans le bus, il avait l’air si content! Mais c’est quand ce… Oooooooh!
  • Que se passe-t-il madame?
  • Si je retrouve ce co…rd, il entendra parler de moi! J’vais le tuer! Oui! Le tuer! Comme il a tué mon mari! Et si je ne retrouve pas ce gros c…, je me suicide! Je ne sais pas encore comment mais je le ferais! À quoi bon vivre alors qu’on a tout perdu?!
  • Calmez-vous! Voulez-vous aller voir une personne qui vous aidera à supporter cette douleur?
  • Un psychologue? Chuis pas une psychopathe! Je n’irai pas voir une personne qui aide les débiles! Par contre, ce gros c… devrait y aller!
  • S’il vous plaît madame! Calmez-vous! Nous allons mener une enquête chez vous pour savoir comment il savait qu’un accident allait se passer. Celle-ci s’appellera l’enquête 3006 car à un moment ou à un autre, vous devrez l’utiliser et en plus, c’est la 3006ème enquête dans mon carnet!
  • Je ne sais pas… Ce ne serait pas une insulte envers lui?
  • Mais bien sûr que non!

Les policiers fouillaient dans le bus numéro 204 et dans la maison numéro 1234 dans l’allée rue George De Chapelaine. Claire préparait un petit sac de voyage avec un petit repas. Elle alla voir les policiers et leur dit:

  • Je vais aller faire du saut en parachute pour me changer les idées messieurs. Et même si je ne reviens pas, n’abîmez rien! Surtout si c’est à Michel!
  • Pourquoi dites vous que vous ne reviendrez peut être pas?
  • Oh! Comme ça… A bientôt!
  • A bientôt! Et prenez soin de vous, madame!

Quand elle fut dans la rue, Claire se dit: « Bon! Ils avaient l’air soupçonneux mais ne m’ont pas arrêter. Sauf si… » Elle se retourna d’un coup vif. Malheureusement, elle approchait de l’aéroport donc une foule intense se construisait. Elle ne put donc pas regardait si quelqu’un la suivait. Des policiers la scannèrent. Comme elle avait un peu perdu la tête, elle leur dit:

  • Je savais que vous me suiviez! Je le savais! Mais gare à vous si vous m’empêchez de faire quoi que ce soit! Vous le regretterez! Désormais, je suis capable de tout!
  • Tout va bien madame? Que se passe-t-il?
  • Ne faites pas l’innocent! Je vous ai reconnu!

Alors, elle s’en alla. Ce fut un policier qui lui mit le sac à parachute. Claire lui dit:

  • Décidément! Quand vous avez une idée derrière la tête, vous ne la lâchez pas!
  • Que dites-vous, madame?

Elle s’en alla en faisant claquer ses talons sur le sol.

  • Madame! Madame! Je n’ai pas terminer de vous expliquer comment marchait le parachute!
  • Ça ne servira à rien de me ralentir! Laissez tomber!
  • Mais en plus, votre robe n’ai pas faite pour sauter en parachute! Vous…

Elle se retourna brusquement:

  • Je me fiche totalement de ce que vous avez à me dire, d’accord? Alors maintenant, foutez-moi la paix, si vous ne voulez pas terminer en bouillie!

Le terme bouillie lui rappela son mari. Elle ne put s’empêcher de se remettre à pleurer. Elle se retourna pour cacher ses larmes et se remit à marcher. Le policier la rattrapa:

  • Tout va bien madame? Que se passe-t-il?
  • N’avez vous pas autre chose à dire? Ça commence à me saouler! En plus, je vous ai dit de me lâcher, sinon…

Elle se remit à pleurer et s’en alla pour de bon. Elle entra dans l’avion. Une hôtesse lui pris son sac mais elle le lui reprit.

  • Pour qui vous vous prenez vous? Vous me prenez mon sac, comme ça!
  • Mais madame! Vous n’allez pas garder votre sac dans l’avion quand même! Nous allons le mettre dans la soute et vous le récupérerez quand l’avion sera arrivé.
  • Et bien je sauterais avec mon sac! Maintenant, laissez-moi tranquille!

L’hôtesse s’en alla d’un pas d’un pas outré. Claire sortit de son sac des photos de Michel, son mari. Il y en avait une où ils étaient tous les deux au bord de la piscine; une autre où il fait des pousses et qu’il avait deux frites avec du ketchup au bout dans la bouche pour faire des dents de vampires car c’était la première fois qu’il mangeait Mac do; encore une autre en noir et blanc de leur mariage où ils s’embrassaient; et une dernière qui avait était prise juste avant l’accident où il faisait le beau au volant de son bus. En regardant ces photos, elle pleurait, en lui disant mentalement que jamais elle ne l’oublierait. Le haut parleur se mit soudainement en marche:

  • Mesdames et messieurs, le moment est venu de sauter. Mettez vous en file indienne devant Annick.

Claire mit du temps à se lever. Elle avait peur, un peu comme tout le monde. Elle se demanda si elle voulait vraiment sauter. Puis, elle repensa à Michel, car sa seule motivation, c’était lui. Elle était la troisième de la file. Il ne reste plus qu’une personne… Elle a sauter… Maintenant, c’est à elle… Malheureusement, elle a le vertige.

  • Je ne peut pas madame, je ne peut pas…
  • Vous vous êtes engager! Et vu comme vous avez était antipathique, je ne vous écouterai pas. Allez!

Elle la poussa. Paniquée, Claire se dit: « Je ne peux plus reculer désormais. Si j’arrive saine et sauve en bas, je ne me le pardonnerai jamais. Donc j’y vais. Sache mon chéri, que c’est pour toi que je le fais. Je le fais pour te venger. Juste pour toi. J’espère que tu comprendra. Dans quelques instant, je te retrouverai… Et nous pourrons continuer une vie tranquille. Et si jamais je ne te retrouve pas, sache que rien ne comte plus que toi dans mon cœur, rien! J’ai même mis la robe verte que tu m’avais offerte un jour où tu m’avait dit que se sera un souvenir de toi, au cas où il se passerait quelque chose et que si je la portais, ce serait la plus belle chose que je puisses faire! Et je l’ai faite! Je t’aime mon chéri! Je t’aime. C’est tout ce que j’ai à dire. » Alors, elle se débarrassa de son sac à parachute et ferma les yeux en se laissant tomber.

 

 

 

 


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4 commentaires

    1. Je ne sais pas vraiment quand elle viendra. Je n’ai pas encore d’idées particulière pour la partie deux. D’ailleurs, il n’y aura que deux parties.

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